Le syndrome fémoro-patellaire ou
syndrome d'hyper-pression patellaire
Le syndrome fémoro-patellaire se manifeste par des douleurs du compartiment antérieur du genou, augmentées lors des contraintes imposées à l'appareil extenseur du genou (position assise prolongée, montée et surtout la descente des escaliers).
Les douleurs peuvent s'accompagner de craquements, de blocages, de lâchage et de sensations de luxation.
Le syndrome fémoro-patellaire est une pathologies
fréquente et en augmentation.
Il représente au
moins 6 à 7 % des gonalgies (16 % dans la pratique du basket-ball) [1].
La physiopathologie du syndrome fémoro-patellaire est complexe.
Il s'agit d'une atteinte non seulement du cartilage de la patella, l'os sous-chondral, mais aussi des éléments stabilisateurs de cette même patella.
A la lecture des articles scientifiques récents, nous proposons plusieurs axes de travail dans la rééducation :
La récupération de la mobilité et de la fluidité de mouvements par la lutte contre les rétractions tendino-musculaires globales du membre pelvien. Programme d'étirements.
La correction des insuffisances des muscles stabilisateurs de hanche comme le moyen fessier. Programme de musculation.
Le renforcement quadricipital. Programme de musculation.
Le ré-équilibrage patellaire.
Le renforcement des rotateurs médiaux de jambe. Programme de musculation.
La correction des insuffisances des muscles intrinsèques du pied. Programme de musculation.
L'amélioration des performances neuro-sensitivo-motrices. Programme de proprioception.
Cette stratégie est expliquée à la page Physiopathologie